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Communication intégrale de l’évènement

Capter l’essence du produit
Après avoir suivi deux pisites au visuel complètement différent. Les valeurs du produit nous ont conduit à séléctionner la plus sobre d’entre elle.
Le Triomphe étant le plus grand spectacle de l’armée de Terre ouvert au public, ce travail est très exigeant. Chaque année, un thème est choisi. Celui de cette année est: “La voie de la liberté” en référence aux bornes installées le long des routes de Normandie jusqu’en Ardenne, lors de la libération de la France de l’occupation nazie. Ce thème est assez difficile à représenter même s’ il y a de nombreux symboles comme les bornes ou les jeep.
J’ai donc commencé mon travail en cherchant de l’inspiration auprès des affiches de cinéma et de festivals de musique.
Ensuite, j’ai commencé à le structurer et à créer les premières esquisses à l’aide de la tablette graphique.
Ma première affiche est basée sur des couleurs complémentaires qui attirent le regard très rapidement. Elle change beaucoup des codes habituels de l’armée de Terre.
Grâce à un travail d’inspiration, j’ai réalisé la structure globale de l’affiche en très peu de temps.
J’ai cependant eu des difficultés à trouver la manière d’incorporer le thème annuel à l’affiche. J’ai essayé d’amener subtilement le thème tout en restant dans les codes graphiques que je m’étais fixés au préalable.
Cette affiche est très visible de loin et permet d’attirer l’oeil très rapidement grâce aux couleurs bleu et orange, des couleurs complémentaires.
J’ai donc commencé mon travail en cherchant de l’inspiration auprès des affiches de cinéma et de festivals de musique.
Ensuite, j’ai commencé à le structurer et à créer les premières esquisses à l’aide de la tablette graphique.
Ma première affiche est basée sur des couleurs complémentaires qui attirent le regard très rapidement. Elle change beaucoup des codes habituels de l’armée de Terre.
Grâce à un travail d’inspiration, j’ai réalisé la structure globale de l’affiche en très peu de temps.
J’ai cependant eu des difficultés à trouver la manière d’incorporer le thème annuel à l’affiche. J’ai essayé d’amener subtilement le thème tout en restant dans les codes graphiques que je m’étais fixés au préalable.
Cette affiche est très visible de loin et permet d’attirer l’oeil très rapidement grâce aux couleurs bleu et orange, des couleurs complémentaires.
Sur cette affiche, j’ai souhaité créer un univers très ouvert avec une ligne directrice. La voie de la liberté est représentée par le chemin qu’empreinte le militaire. La croix de Lorraine en fond peut faire penser que ce même militaire suit la voie de ses ancêtres.
Les images et éléments sont tous vectorisés. Nous retrouvons les bornes de la voie de la liberté, le char Leclerc, le Potez du général Fourcade, les parachutes du débarquement et la cérémonie du tonneau.
Cette affiche est très orientée cinéma, elle impressionne par sa profondeur accompagné d’un titre rouge assez imposant.
Bannière Facebook Triomphe 2019
La bannière du Triomphe 2019 a été réalisée afin de faire la promotion de la cérémonie se déroulant le 20 juillet 2019, en lien avec l’affiche que j’ai également créée.
En effet, les effets d’aquarelle font référence aux filtres pinceaux sur l’affiche.
Réalisé avec After effects & Photoshop en juin 2019.
Magazine du Triomphe 2019
Ce magazine est constitué d’une centaine de pages regroupant la présentation du site de Saint-Cyr Coëtquidan, celle des écoles (ESM, EMIA, OSC) et de leur cursus. Y sont également présentés le musée des officiers, le centre de recherche des écoles de Saint-Cyr Coëtquidan, les origines du triomphe et le thème du triomphe de cette année. Le commandant en charge de l’organisation du triomphe est chargé de m’envoyer sur le serveur interne des écoles les images, textes et autres pièces jointes que je vais devoir intégrer dans le magazine. Ma mission est de faire tout le visuel du magazine. Celui-ci doit être cohérent avec le rendu de l’affiche sélectionnée par le général.
1.La charte graphique
Pour mettre en place ma charte graphique sur InDesign, j’ai commencé par créer des modèles que je peux appliquer à mes pages. Ces gabarits servent à gagner beaucoup de temps et à éviter les erreurs d’uniformisation des pages. J’ai donc créé 13 gabarits en fonction de mes différents besoins :
-Les gabarits “Base” sont de simples modèles sur lesquels j’ai mis un fond avec une texture type “papier ancien”. J’ai aussi créé des folios qui me permettent d’afficher automatiquement le numéro de la page ainsi que le nom de la section de la page. Les couleurs choisies pour ces pages sont deux teintes différentes de bleu (94 78 0 0CMJN et 100 0 0 0CMJN). C’est une couleur que l’on retrouve dans chacune des écoles. Elle est donc polyvalente.
-Les gabarits “ESM4”, “EMIA” et “ESM” possèdent les mêmes fonctionnalités, les mêmes folios. La seule chose qui change, c’est la couleur de ces éléments.
-Pour l’ESM4 ces éléments sont marron clair (42 52 62 66CMJN)et rouge (5 89 90 0CMJN), ces couleurs rappellent les couleurs utilisées pour la plaquette de remise des sabres et casoars en novembre 2018 ainsi que la couleur rouge de l’École Spéciale Militaire.
-Pour l’EMIA les éléments présents sont de couleur bleu (95 73 23 10CMJN). C’est la couleur que j’ai également utiliser dans la réalisation de la plaquette pour la cérémonie de remise des sabres de l’EMIA.
-Pour l’ESM le rouge est la couleur dominante. J’ai utilisé deux nuances de magenta (5 89 90 0CMJN et 23 100 100 20CMJN) pour représenter l’école.
Il est très important de suivre un modèle précis pour chaque page. L’homogénéité du magazine est très importante. C’est pourquoi il faut définir une police d’écriture pour les articles qui puisse être lisible, une à trois autres polices d’écriture pour les autres éléments du magazine. Pour ma part, j’ai choisi une police pour les titres des pages, une pour les éditoriaux, et une pour les légendes et texte encadré. Il faut connaître l’interlignage, la taille entre le titre et les premiers éléments (bloc de texte ou image). J’ai décidé d’utiliser deux modèles différents de page. Pour celles contenant un article, du contenu sur les écoles, j’ai conçu un modèle et opté pour une charte graphique précise. Pour les informations comme le sommaire, les renseignements, les animations j’ai créé un titrage particulier. Pour finir, toutes les pages de garde reprennent des éléments de l’affiche du Triomphe 2019 et sont placées sur les pages de droite.
2. La structure
La structure du magazine est assez similaire chaque année. Quand j’ai commencé à travailler sur le sujet, le chemin de fer du magazine n’était pas encore fixé. Il n’est venu que longtemps après, début mai. À ce moment-là j’avais déjà fait de nombreuses pages, mon document InDesign en contenait au moins soixante-dix. Le magazine propose de nombreuses pages liées à des structures externes aux écoles, c’est pourquoi il est très difficile de créer un sommaire exact dès le début. En effet, celui-ci contient des pages de pub, des pages provenant des différents acteurs et matériels présents lors du jour du Triomphe. Je ne m’occupe pas de tout le contenu que ces différentes parties apportent. C’est le Bureau d’Organisation du Triomphe (BOT) avec le commandant Lapierre aux commandes, qui s’occupe de la cérémonie depuis plusieurs années. C’est déjà lui qui était présent lors de la conception des affiches pour le Triomphe pour m’aiguiller sur le thème de cette édition 2019. Après de nombreuses semaines d’attente, j’ai obtenu le chemin de fer qui me permettra de mettre en place le document final, en insérant le nombre exact de pages, en mettant dans le bon ordre les pages mises en page. Nous avons fait une réunion pour récapituler chacune des pages afin de savoir si elle était bien à sa place. C’est un travail important car le moindre décalage peut poser de gros problèmes. En effet, le type de magazine choisi est un “dos collé”. Cela signifie que le magazine doit être à la page près : s’il y a une page en trop, il faut en ajouter trois autres et s’l y a une page en moins, il faut en enlever 3 aussi. C’est pourquoi il s’agit d’ un travail très exigeant de faire ce chemin de fer ainsi qu’une réunion qui analyse le document qui est en train d’être conçu.
Le chemin de fer est impressionnant, mais d’une grande utilité.
3. Le contenu
Le BOT s’occupe donc de rassembler tout le contenu de chaque page du magazine auprès des différents acteurs. Celui-ci m’est transmis pour que je puisse l’intégrer, avec une mise en forme et structure particulière afin que le contenu rentre dans les pages attribuées par le commandant Lapierre.
Depuis mi-mars, je reçois chaque semaine, sur un serveur interne aux écoles, les différents articles qu’il faut intégrer au magazine. Afin de ne pas commettre d’erreurs, le commandant me demande de copier le contenu des fichiers qu’il me dépose, puis de supprimer les dossiers sur le serveur. Ensuite je traite petit à petit les articles reçus en m’organisant le plus possible.
J’ai tout d’abord conçu un dossier comme je l’ai fait précédemment pour mes autres projets. Dans ce dossier sont présents mes fichiers InDesign (le magazine ainsi que la couverture du magazine) et toutes les ressources que j’utilise dans la conception de celui-ci.
Le contenu est la partie très critique et sensible dans l’organisation du magazine. Il y a très régulièrement du retard sur l’envoi des articles. Cela me demande d’être rapide dans la mise en page des articles envoyés. Malheureusement, j’ai souvent été dans l’obligation d’attendre des contenus pour continuer la conception du magazine. Certains d’entre eux sont arrivés très tardivement. Sur les quatre-vingt-trois pages de contenu, environ quinze n’étaient pas faites faute de contenu, quelques jours avant l’envoi du magazine à l’imprimeur. C’est un travail stressant car on ne peut pas se permettre d’envoyer un travail non terminé.
4. La mise en page
À partir des éléments envoyés par le commandant Lapierre, j’ai conçu les quelques quatre-vingt-trois pages de contenu du magazine. Toutes celles-ci suivent des codes précis afin de normaliser toutes les pages, dans le but de faire un travail cohérent.
La mise en page est très mathématique, il y a de nombreux repères, tout est placé en fonction de marges, de fonds-perdu, de repères afin de faire un ensemble propre et qu’il n’y ait aucun défaut.
Par exemple, tous les titres des pages sont placés à 14 mm du bord haut, tous les blocs de textes s’arrêtent à 286mm en coordonnée Y de la page.
Le fond perdu est la partie que l’on ne voit (normalement) pas lorsqu’on lit un magazine. C’est le contenu autour du journal prévu s’l y a des défaut de coupe chez l’imprimeur. C’est lui qui le définit, il faut donc échanger sur ce que ses machines sont capables de réaliser en terme de précision. Dans mon cas, l’imprimeur est le même que les précédentes années, il me demande de laisser un bord de 5 millimètres tout autour de la planche pour éviter les problèmes de coupe.
Mes images dépassent pour certaines d’entre elles dans le fond perdu.
Ensuite, il faut essayer de mettre en valeur les photos tout en essayant de faire rentrer tout le texte dans l’espace qui lui est attribué. Sur certaines pages, c’est facile car il y a peu de texte et de très belles photographies à mettre sur une demi-page. Mais la plupart du temps, il y a très peu de place et il faut faire preuve d’ingéniosité pour essayer de tout faire rentrer dans la page. C’est l’une des difficultés principales pour la création du magazine : s’approprier l’espace pour rendre les pages attrayantes. Ensuite, il faut que la page seule soit agréable à regarder mais il faut penser à ce qu’il y aura sur la page d’à côté pour faire une mise en page cohérente.
5. La relecture
Durant ma période de deux semaines à l’université (2 semaines), des correctifs seront effectués d’un point de vue orthographique mais aussi d’un point de vue typographique car j’ai déposé mon fichier à M.Roger afin qu’une relecture minutieuse des règles d’écriture soit effectuée. En effet, il y a de nombreuses règles de mise en forme et de typographie (différents espaces, césures, etc.).
A mon retour, j’ai eu une semaine pour terminer le magazine.
6. Conclusion
C’est un travail très intéressant que j’ai mené durant ces nombreux mois. Je me suis rendu compte de la difficulté de réaliser tout cela avec de nombreuses contraintes. Une nouvelle fois, ce magazine doit entrer dans la charte graphique de l’armée de Terre possédant de nombreuses traditions. De plus, le fait ne pas être responsable des articles présents dans le Triomphe devient très vite problématique quand ceux-ci viennent très tardivement et qu’il faut les traiter au plus vite pour ne pas se mettre en retard pour les articles qui suivent. Ce travail m’a aussi permis de développer mon sens du travail d’équipe car le commandant du bureau de l’organisation du Triomphe (BOT) est souvent venu me voir, pour se rendre compte de l’avancée du magazine, pour me déposer différents documents et images. Nous avons avancé dans le même sens. Il me faisait part de ses craintes, moi des miennes et finalement, nous sommes arrivés à finaliser ce travail d’envergure. C’est certainement le projet le plus impressionnant que j’ai mené. Il y a derrière celui-ci des centaines d’heures de travail de mise en page et de création. Mais ce n’est que la partie émergée de l’iceberg. Des dizaines de personnes ont travaillé sur le magazine. De l’écriture des articles à la prise de photo en passant par la relecture et l’impression. Je suis fier d’avoir travaillé sur cet immense projet qui m’a apporté des connaissances dans les logiciels qu’il me sera nécessaire de maîtriser dans ma vie professionnelle.
